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Manager : Sortir la tête du guidon




Ce matin, pendant mon footing, j’ai assisté à un spectacle magnifique. Tout un groupe d’oies sauvages, faisant un arrêt dans un champ à côté de là où j’ai l’habitude de courir. Cela m’a fait penser... à mes cours de psychologie.





Je vous entends déjà me dire, c’est quoi le rapport entre la psychologie et les oies ?

Ces oies, et plus généralement les animaux, sont capables de faire des choses fondamentales comme être à l’écoute de leurs besoins. Ce que nous, humains, oublions très régulièrement de faire. Nous avons beau être en haut de la chaîne alimentaire, il n’en reste pas moins que nous demeurons des animaux. Sociaux certes, mais tout de même des animaux.


Retour à la psychologie


Je vous fais un rapide point sur ce cher Maslow et sa pyramide, version simplifiée :





1. Physiological needs : se nourrir, respirer...

2. Safety needs : intégrité physique, emploi, logement...

3. Belongingness and love needs : amis, famille ; collègues...

4. Esteem needs : prestige et sentiment d’appartenance, estime de soi, respect des autres...

5. Self-actualization : accomplissement de son plein potentiel incluant des activités créatives


Selon cette théorie des besoins, il est donc nécessaire de compléter le premier niveau pour

passer au suivant et ainsi de suite (de la base au sommet). Le problème, c’est que dans notre

fonctionnement au quotidien, nous oublions ce principe et il est récurrent que nous, #humains, essayons de sauter des étapes.


Bien sûr, il existe d’autres théories qui ont émergé par la suite mais celle-ci a le mérite d’être

accessible à tout le monde.


Nous vivons dans une société où l’intellect est prédominant. En résumé, on #pense mais

trop...


Dès notre plus jeune âge, nous apprenons à développer notre #intellect au détriment du reste. On nous incite à ne pas écouter ou laisser de place ni à notre #corps ni à notre #cœur. La difficulté étant que, pour qu’un individu se sente bien, il a besoin d’un alignement

Tête/Cœur/Corps.





• La tête qui #analyse et réfléchit

• Le cœur qui ressent des #émotions

• Le corps qui réagit, vit et #bouge


Le résultat, avec un tel fonctionnement, est que les personnes se retrouvent en dysharmonie

car les trois envoient un message différent. Il est ainsi impossible de se retrouver dans un état de juste #équilibre (espace « balance » sur l’image ci-dessus, qui correspond au croisement des trois).


SOS cacophonie bonjour...


Je prends l’exemple d’un collaborateur dans le rush au travail pour illustrer mon propos :

• Son #corps lui indique qu’il a besoin de manger pour continuer à fonctionner correctement

• Son #cœur lui indique qu’il a besoin de partager un repas avec un collègue pour relâcher la pression

• Sa #tête lui indique : il faut terminer rapidement la tâche donc faire l’impasse sur le déjeuner


Résultat, comme le #mental prend le pas sur le reste, le #collaborateur se retrouve à manger

un sandwich seul sur le coin de son bureau face à son ordinateur. Je vous laisse imaginer les effets délétères sur le cœur et le corps...


Alors vous aller me dire, c’est quoi le rapport entre les oies, la théorie des besoins et le fait de sortir la tête du guidon ?


C’est la vue d’ensemble.


Savoir prendre le #recul suffisant sur une situation pour l’appréhender dans sa #globalité.

Nous oublions trop souvent de penser à long terme. Nous perdons de vue notre #objectif final pour nous concentrer sur un espace-temps beaucoup plus court.


Je reprends l’exemple de mon collaborateur :

Son objectif global est d’effectuer correctement son travail, d’être performant, d’être reconnu par sa hiérarchie pour ce qu’il accomplit...


Mais en court-circuitant ses besoins et son alignement tête/corps/cœur, il en devient moins

#performant (fatigue, surmenage, problèmes de santé, démotivation, perte de sens...) et donc n’obtiendra pas la #reconnaissance ni l’#accomplissement qu’il souhaiterait.


En revanche, en respectant ses besoins et son alignement Tête/Cœur/Corps, il tiendra dans la durée et atteindra son objectif. Il ne le fait pas car il a perdu de vue son objectif global en

perdant sa vue d’ensemble sur la situation.


Les oies, elles, n’ont pas perdu cette vue d’ensemble et leur objectif global : arriver à

destination saines et sauves. Sur les milliers de kilomètres parcourus, elles pourraient

facilement l’oublier et être prise dans le flot de voler au maximum pour arriver au plus vite et

accomplir leurs missions.


Sur la photo, plus haut dans l'article, on voit qu’elles ont écoutés leurs besoins.


Brouillard = danger = on s’arrête = on mange.


Ces besoins de #sécurité et #physiologiques comblés permettront d’atteindre l’objectif global fixé de façon #optimale.


Pour mettre toutes les chances de leur côté, elles utilisent un atout à bon escient. Atout que

nous avons également mais que nous développons peu dans nos #sociétés contemporaines,

centrées sur l’individu. Elles utilisent le pouvoir du #collectif et le #groupe joue son rôle de

garde-fou. Cela permet ainsi d’éviter de perdre facilement son objectif global de vue.


Dans le cas du collaborateur, un collègue bienveillant aurait pu lui rappeler que prendre trente minutes pour se restaurer ne pourra qu’améliorer sa productivité. Mieux, le collaborateur aurait pu écouter son cœur et son corps pour savoir lui-même s’arrêter.


A force de tous être dans nos couloirs à courir dans tous les sens, nous oublions nos #besoins fondamentaux et nous perdons nos objectifs de vue. Pour cela, il faut prendre le temps de s’arrêter, de faire un point sur la situation et donc de sortir la tête du guidon.


En terme simple, prendre de la hauteur.


Nous avons tous connu ces moments et afin de nous permettre de nous les rappeler, il est

souvent nécessaire de bénéficier d'un #accompagnement dans cette démarche de prise de

recul.


Alors finalement, ça sera quoi votre prochain petit pas pour sortir la tête du guidon ?


Nicolas C - Ma Valeur Humaine

Cabinet de l'accompagnement professionnel personnalisé


NB : cet article n’a pas été sponsorisé par l’amicale des oies sauvages.

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